Alerte du pôle Juridique : courriers frauduleux

07/01/2022
 

Chères Clientes, Chers Clients,

Notre pôle Juridique souhaite vous mettre en garde car celui-ci se trouve régulièrement informé que des courriers frauduleux sont envoyés aux entreprises (notamment suite à leur immatriculation).

Ceci n’est pas une fraude découverte récemment, mais nous souhaitions attirer votre attention sur ce sujet !

En effet, les malfaiteurs utilisent, entre autres, les en-tête « Registre Commercial », « APE » ou « INFO KBIS » pour inciter leurs victimes à mettre à jour leurs informations sur leur base de données, ou à réaliser des publications sur divers registres… moyennant paiement !

Nous vous informons que cela n’a rien de légal et nous vous invitons fortement à ne pas y répondre.

Dans le doute, n’hésitez pas à vous rapprocher de notre pôle Juridique avant de payer quoi que ce soit de ce type.

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de ces courriers frauduleux.

Soyez attentifs !

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Bonne résolution 2022 : je lance mon business !

Création d'entreprise
17/12/2021
 

La période est propice aux envies de changement et cette idée-là a germé dans votre esprit il y a déjà un certain temps… Et bien nous y sommes, le moment est venu de monter votre boite !

Mais voilà, pour mettre en pratique votre idée mûrement réfléchie, ce beau projet doit s’accompagner d’une série d’étapes administratives, financières, légales et autres, pour lesquelles l’aide de spécialistes est bien souvent nécessaire.

Nos pôles Juridique et Expertise comptable peuvent vous apporter ici leur grande maitrise de ces processus et vous conseiller et accompagner au mieux dans ces démarches !

Voici dans les grandes lignes ce que nous pouvons vous proposer :

  • Étude du projet ;
  • Conseil juridique et choix de la forme juridique (SARL, SA, SAS, Entreprise individuelle, Société Civile ; vérification de la réglementation professionnelle) ;
  • Choix du statut social et fiscal (IS, BIC, BNC, etc.) ;
  • Construction du Business Plan (plan de financement, besoin en fonds de roulement et détermination du point mort, compte de résultat prévisionnel, tableau de financement, plan de trésorerie, etc.) ;
  • Aide à la recherche de financement ;
  • Formalités de constitution de la société (création de la société, immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés, déclarations fiscales et sociales) ;
  • Pilotage régulier avec des situations intermédiaires et des tableaux de bord.


Si telle est votre bonne résolution pour 2022 et que vous avez la volonté et l’opportunité de vous lancer, contactez-nous pour en discuter ensemble !

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Joyeuses fêtes 2021 !

14/12/2021

Malgré la période singulière que nous vivons depuis maintenant deux ans, nous avons toujours mis toute notre énergie à apporter notre soutien à nos clients, en les accompagnant via des conseils avisés ou en leur proposant des services complémentaires, dans le but de leur permettre de traverser au mieux cette crise. 
Ainsi nous avons eu le plaisir de constater qu’une très grande majorité d’entre eux ont réussi à s’en sortir avec brio, c’est pourquoi nous les félicitons pour leur courage et leur ténacité ! 

Cependant, pour l’heure, tournons-nous quelques jours vers une étape plus gaie : les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas, et c’est avec plaisir que toute l’équipe d’Augefi vous les souhaite pleines de joie et de bonheur, et vous présente ses Meilleurs Voeux pour que l’année 2022 nous apporte à tous les fruits bien mérités de notre travail !

De notre côté, afin de pouvoir pleinement profiter de ces festivités, et recharger nos piles avant la prochaine période fiscale, nous vous informons que nos cabinets d’Agde, Bassin de Thau, Béziers, Montpellier et Pézenas fermeront leurs portes du lundi 27 au vendredi 31 décembre 2021.

Concernant le cabinet de Bédarieux, celui-ci sera fermé dès le vendredi 24 décembre. Il en sera de même pour notre pôle anglophone French Business Advice, et notre pôle Location Meublée, qui, lui, réouvrira le 04 janvier 2022 ! 

Nous vous souhaitons une nouvelle fois une excellente fin d’année à tous et vous remercions pour votre confiance et votre compréhension !

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Prime inflation de 100 €

Prime inflation de 100 euros
17/11/2021
 

Retrouvez ici des précisions concernant la prime « inflation » sur les fiches de paie de décembre, dont le projet de loi a été présenté en avant-première en Conseil des Ministres.

> A qui est destinée cette prime ?

Cette prime concerne les personnes d’au moins 16 ans qui perçoivent moins de 2 000 euros nets, par mois :
 
  • salariés,
  • travailleurs indépendants,
  • demandeurs d’emploi,
  • alternants,
  • travailleurs en Esat,
  • travailleurs intérimaires,
  • retraités,
  • pré-retraités bénéficiaires d’une pré-retraite amiante ou d’une allocation de cessation anticipée d’activité, notamment d’un congé de fin d’activité, etc.
Sont également éligibles les personnes en congés (maladie, maternité), les salariés à temps partiel et les travailleurs frontaliers. En revanche, les personnes travaillant en France mais résidant à l’étranger ne sont pas concernées.

> Modalités de versement

La prime forfaitaire de 100 euros sera versée en une fois, en décembre pour les salariés.Elle ne sera pas imposable, ni soumise à cotisations sociales.
La prime est individualisée : Si un couple gagne moins 2 000 euros nets (imposables) par personne, la prime sera versée aux deux.

> La base de calcul

Les employeurs verseront l’indemnité aux salariés qui ont exercé une activité au mois d’octobre 2021 (y compris lorsque ces personnes ne sont plus employées au moment du versement) et qui ont perçu une rémunération moyenne inférieure à 2 000 euros nets par mois, avant impôt sur le revenu, du 1er janvier 2021 au 31 octobre 2021, soit en moyenne 2 600 euros bruts par mois sur la période.
En cas d’employeurs multiples, chaque salarié ne peut percevoir qu’une seule fois l’indemnité inflation. L’indemnité sera versée par l’employeur principal, c’est-à-dire celui avec lequel la relation de travail est toujours en cours, ou à défaut celui pour lequel ils ont effectué le plus d’heures durant le mois d’octobre.
Les salariés sont tenus d’informer les autres employeurs qui seraient susceptibles de leur verser l’indemnité, afin de ne pas recevoir de double versement. 
L’indemnité inflation sera visible sur une ligne dédiée du bulletin de paie sous le libellé « Indemnité inflation – aide exceptionnelle de l’Etat ».
Les employeurs seront intégralement remboursés via une aide au paiement sur les cotisations et contributions sociales versées aux URSSAF. Cette aide n’est donc pas un coût supplémentaire pour les entreprises.
L’aide exceptionnelle n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu ni à la CSG-CRDS.
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
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ASSIST’&CONSEILS : accompagnement pour la mise en conformité

Assist et Conseils
04/11/2021
 

Afin d’apporter des solutions complémentaires à ses clients, le groupe Augefi vient de développer un partenariat avec ASSIST’&CONSEILS, entreprise dont l’objectif est, comme son nom l’indique, d’assister et conseiller les artisans, commerçants, dirigeants et chefs d’entreprise de moins de 200 salariés, dans la gestion des risques Sécurité et Santé au Travail (SST) et la mise en conformité avec le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD).

En tant que professionnels, vous êtes soumis à de nombreuses obligations légales en matière de Sécurité et Santé au Travail mais aussi de protection des données, en rapport avec le RGPD. Cependant, le temps et les compétences spécifiques vous manquent pour répondre vous-même à ces obligations ?

ASSIST’&CONSEILS peut être la solution grâce aux conseils personnalisés que vous apportera son réseau d’experts juridiques, détenteurs d’une habilitation IPRP (Intervenant en Prévention des Risques Professionnels) qui est la seule reconnue en Sécurité et Santé au Travail.

Attention, il s’agit là d’obligations légales, dont le dirigeant a la responsabilité. 
Ne l’oublions pas : l’humain est le facteur réussite d’une entreprise… Sa protection physique et mentale doit donc être une priorité !

Les prestations d’ASSIST’&CONSEILS couvrent l’ensemble des obligations et recommandations signifiées par le Code du Travail :

  • Document Unique => rédaction, mise à jour annuelle et publication auprès des salariés
  • Compte pénibilité C2P/ex C3P => prévention de la pénibilité au travail
  • Risques Psychosociaux (RPS) => établissement d’une évaluation de la santé physique et mentale du personnel
  • Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) => mise en application des préconisations juridiques et techniques de la CNIL
  • Règlement intérieur => établissement du document stipulant les règles en matière de santé, sécurité et discipline
  • Télétravail => élaboration d’une charte spécifique à ce mode de travail

Vous souhaitez en savoir plus sur ces prestations ?

Contactez Marc SOURICE au 06 78 84 17 46 ou par mail à contact@assistetconseils.com !

Vous pouvez aussi visiter le site web d’ASSIST’&CONSEILS : www.assistetconseils.com

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Mise en place du CSE – Gratification de stage

20/10/2021
 
Voici 2 infos qui devraient vous intéresser !

> INFO N°1 : Les risques liés à l’absence de mise en place du Comité Social et Economique (CSE)

Les employeurs, dont l’entreprise dispose d’un effectif atteignant ou dépassant 11 salariés pendant 12 mois consécutifs, sont tenus d’organiser des élections professionnelles afin de mettre en place le comité social et économique (CSE). Dès lors que cet effectif est atteint, l’employeur doit en principe prendre l’initiative d’organiser les élections.
 
La carence de l’employeur en la matière peut emporter des conséquences financières importantes dans la gestion sociale de l’entreprise.
 
      • DELIT D’ENTRAVE

L’absence de mise en place du CSE constitue un délit d’entrave, sanctionné d’une peine d’emprisonnement d’un an et d’une lourde amende (7 500 € pour les personnes physiques, 37 500 € pour les personnes morales).
 
      • ACCORD D’INTERESSEMENT

Le bénéfice des exonérations sociales sur les sommes issues d’un accord d’intéressement est réservé aux entreprises ayant respecté leurs obligations en matière de représentation du personnel. La carence de l’employeur en la matière le soumet à un risque de redressement par l’Urssaf.
 
      • INAPTITUDE PHYSIQUE

Qu’il s’agisse d’une inaptitude professionnelle ou non, l’employeur doit consulter les membres de la délégation du personnel au CSE sur le reclassement du salarié.
En cas de licenciement pour inaptitude professionnelle, à défaut de consultation du CSE, l’employeur s’exposera à une sanction minimale de 6 mois de salaire. En cas d’inaptitude non-professionnelle et selon la jurisprudence, le défaut de consultation du CSE prive le licenciement de cause réelle et sérieuse.
 
      • LICENCIEMENT ECONOMIQUE COLLECTIF

Si l’employeur procède à un licenciement économique collectif alors qu’il n’a ni représentants du personnel ni procès-verbal de carence, il s’expose au versement d’une indemnité minimale d’un mois de salaire aux salariés licenciés en complément des indemnités de licenciement et de préavis.
 
      • USAGE D’ENTREPRISE

La dénonciation par l’employeur d’un usage en vigueur dans l’entreprise est irrégulière si les représentants du personnel n’ont pas été informés et consultés au préalable. Ainsi, à défaut d’organisation des élections professionnelles, l’usage ne peut être dénoncé, les salariés pouvant continuer à en revendiquer le bénéfice.
 
      • CONCLUSION D’ACCORDS COLLECTIFS

En principe, les accords collectifs d’entreprise sont négociés et signés avec des délégués syndicaux. Toutefois, la loi permet à certaines conditions de conclure des accords collectifs avec d’autres interlocuteurs. Dans certains cas, l’absence de procès-verbal de carence risque de permettre l’annulation de l’accord collectif et entraîner des conséquences financières importantes.
 
      • DOMMAGES ET INTERETS

Enfin, des dommages-intérêts pourraient être réclamés par les salariés. La jurisprudence considère que le défaut d’organisation des élections professionnelles cause un préjudice aux salariés, privés ainsi d’une possibilité de représentation et de défense de leurs intérêts.
 
 
 
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> INFO N°2 : Gratification de stage

 
Vous accueillez des stagiaires sous convention de stage et vous souhaitez leur verser une gratification ?
 
Attention, voici quelques petites précisions sur le versement des gratifications !
 
Il y a deux sortes de conventions de stage :
 
  • Les conventions issues d’un cursus scolaire et universitaire ;
  • Les conventions de mise en situation professionnelle.
Pour les conventions dites « scolaires », vous pouvez verser, si vous le souhaitez, une gratification horaire non soumise à charges sociales avant 2 mois de stage en respectant 15% du plafond horaire de la sécurité sociale (26€ en 2021), soit 3.90€ maximum par heure de stage. Le surplus sera donc soumis à cotisations.
Pour les stages supérieurs à 2 mois consécutifs ou non, la gratification est obligatoire et exonérée dans les mêmes conditions citées ci-dessus.
 

Pour les conventions signées dans le cadre d’une Période de Mise en Situation en Milieu Professionnel « PMSMP », attribuées pour des personnes sans emploi ou des personnes en emploi souhaitant se reconvertir professionnellement (les conventions sont le plus souvent signées avec Pôle emploi, Cap emploi, ou toute autre structure qui permette une période d’immersion en entreprise), les gratifications versées dans ce cadre seront soumises à cotisations dès le 1er euro.

L’article L513-3 du Code du Travail indique que ces conventions ne peuvent pas excéder 1 mois et le bénéficiaire n’est pas rémunéré par la structure d’accueil mais continue de bénéficier de son régime d’indemnisation avant la PMSMP (indemnisation du Pôle Emploi ou autre). De ce fait, les gratifications versées sont considérées comme du salaire et donc soumises à cotisations sociales.
 
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
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Nos 5 conseils en cybersécurité

Nos 5 conseils en cybersécurité
08/10/2021
 

La cybersécurité est devenue un enjeu majeur de notre époque, et il est nécessaire que chacun ait les clés en main pour savoir se protéger et protéger son entreprise. C’est pourquoi à l’occasion du mois de la cybersécurité, notre expert en informatique vous livre ici ses 5 conseils de base pour que vous ne soyez plus une cible facile pour les hackers.

1/ Les mots de passe : le rempart principal

Le mot de passe est une formule destinée à se faire reconnaître comme un ami, à se faire ouvrir un accès privilégié à des services et fonctionnalités, ou à des informations plus ou moins sensibles.

Un mot de passe de qualité doit être difficile à retrouver à l’aide d’outils automatisés et difficile à deviner par une tierce personne.

Les conseils de notre expert en informatique :
Utilisez des coffres-forts numériques, changez de mot de passe régulièrement et inventez-en un par service.

2/ Les mises à jour : un gage de sécurité

Les navigateurs, systèmes d’exploitation ou les logiciels, sont souvent dotés d’équipes de développeurs compétents, qui veillent à maintenir des mises à jour pour leurs solutions. Ces mises à jour sont utiles non seulement pour l’ajout de fonctionnalités ou l’amélioration des solutions en elles-mêmes, mais également pour corriger des failles de sécurité potentielles.

Les pirates ont pour coutume de rechercher les ordinateurs dont les logiciels n’ont pas été mis à jour afin de les utiliser à mauvais escient. Il est donc important d’effectuer ces mises à jour dès que possible, ou d’activer les mises à jour automatiques.

Le conseil de notre expert en informatique :
Autorisez les mises à jour automatiques de vos systèmes et de vos solutions logicielles.

3/ Les sauvegardes : la solution pour la continuité du service

La meilleure défense afin de pouvoir réagir en cas d’attaque informatique ou de dysfonctionnement majeur est de conserver une copie de vos données, mais bien évidemment réalisée de façon intelligente.

Les sauvegardes doivent être complètes et récurrentes, et surtout, point primordial, elles doivent être désolidarisées de votre système d’information principal ! Celles-ci doivent donc se trouver sur un cloud ou un site distant.

Le conseil de notre expert en informatique :
Demandez conseil à un professionnel dans l’informatique pour la mise en place de solutions de secours.

4/ La gestion des droits d’accès : le premier pas vers l’application de la RGPD

Afin que les utilisateurs aient accès aux bonnes ressources, que les modifications ou suppressions accidentelles soient évitées et que vous vous assuriez d’appliquer certains principes de la Règlementation générale à la protection des données (seulement une partie !), il est primordial d’attribuer les autorisations adéquates aux bonnes personnes.

La meilleure méthode est de créer un catalogue des rôles et profils d’accès, prévenir l’accumulation des droits d’accès inutiles et mettre en place un processus de demandes d’accès. Les logiciels et solutions informatiques peuvent permettre de fixer des droits en fonction des profils.

Le conseil de notre expert en informatique :
Documentez-vous sur vos logiciels métiers afin d’étanchéifier les accès de vos utilisateurs.

5/ La prise de conscience : sensibilisez et formez vos équipes aux risques

Ne le prenez pas mal, mais la faille de sécurité n°1 dans un système d’information, c’est souvent vous !

L’une des attaques classiques visant à tromper les utilisateurs pour leur voler des informations personnelles, consiste à les inciter à cliquer sur un lien placé dans un message. Ce lien peut être trompeur et malveillant. Il est donc primordial de vérifier les URL !

Les conseils de notre expert en informatique :
N’utilisez jamais un compte « Administrateur » pour travailler ou naviguer sur le web. Les accès « Utilisateur » sont généralement suffisants et permettent de limiter les risques en cas d’ouverture d’un fichier malveillant.

Ne saisissez jamais d’informations sensibles ou personnelles en ligne. Cela va à l’encontre du bon déroulement de vos missions ? Dans ce cas, vérifiez impérativement et systématiquement les adresses URL des sites web sur lesquels vous saisissez ces informations !

Enfin, apprenez à vos utilisateurs à être prudents : il faut toujours garder en tête qu’Internet est une rue peuplée d’inconnus…

Vous avez des questions ou besoin de conseils en informatique ? N’hésitez pas à nous contacter !

 

Article rédigé par Antoine Ramon, Responsable Informatique d’Augefi

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Problème de réception d’avis d’imposition

Problème de réception d'avis d'imposition
01/09/2021
 
Vous êtes nombreux à ne pas avoir reçu votre avis d’impôt sur le revenu 2020 et à constater l’absence de votre dernière déclaration d’impôt sur le revenu dans votre compte fiscal.
 
La Direction Générale des Finances Publiques nous a informés qu’elle connaissait actuellement d’importantes difficultés dans le traitement des déclarations informatisées suites à leurs dernières évolutions.
 
D’après l’administration, l’ensemble des problématiques devraient être résolues selon le calendrier suivant :
 
  • 1er octobre : émission des avis, les remboursements éventuels interviendront donc à compter de cette date et la mise à jour du prélèvement à la source 2021 s’effectuera à compter de novembre ;
     
  • Mi-octobre : la copie de la déclaration sera disponible sur le compte fiscal ;
     
  • Décembre : les avis d’impôts des déclarations requérant des traitements complémentaires seront disponibles (attention : la DGFiP évalue toutefois à 10% le nombre de ces potentielles déclarations) ;
     
  • 15 décembre : les déclarations liées au cas précédent seront disponibles sur le compte fiscal.
En conséquence, si pour l’heure vous n’avez toujours pas réceptionné votre avis d’imposition, nous vous conseillons de vous connecter régulièrement à votre espace sur le site impots.gouv.fr à compter du 1er octobre 2021.
 
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
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Forfait « mobilités durables »

Forfait "mobilités durables"
30/08/2021
 
Vous êtes nombreux à nous interroger sur le forfait « mobilités durables ».
 
Sachez que la limite d’exonération passe à 600 € par an au lieu de 500 € en cas de cumul avec la prise en charge patronale obligatoire du coût des titres d’abonnement de transports publics.

Pour rappel :

Tout employeur privé ou public situé sur le territoire français doit prendre en charge au moins la moitié du prix des titres d’abonnement souscrits par ses salariés pour leurs déplacements réalisés entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail, accomplis au moyen de transports publics (C. trav., art. L. 3261-2).
 
Le forfait « mobilités durables » permet à l’employeur de prendre en charge tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail en utilisant certains modes de transport alternatifs (vélo, vélo électrique, covoiturage, location de voiture électrique, etc.) (C. trav., art. L. 3261-3-1).
 
Depuis le 1er janvier 2021, la prise en charge des frais du forfait « mobilités durables » est exonérée d’impôt sur le revenu, de cotisations et de CSG/CRDS à hauteur de 500 € par an et par salarié.
 
Le forfait « mobilités durables » peut être cumulé avec la prise en charge patronale obligatoire du coût des titres d’abonnement de transports publics. Mais jusqu’à présent, l’avantage résultant de ce cumul était exonéré de cotisations sociales et non imposable dans la limite de 500 € par an et par salarié (même limite que celle applicable au forfait « mobilités durables » seul) ou, s’il est supérieur, du montant de la prise en charge obligatoire des coûts des titres d’abonnement de transports publics.
 
Jugeant cette limite d’exonération de 500 € trop basse, le législateur l’a portée à 600 € à compter du 25 août 2021 (soit le lendemain de la publication de la loi Climat au journal officiel).
 

Comment mettre en place ce forfait ?

Le montant, les modalités et les critères d’attribution de la prise en charge des frais sont déterminés par :
  • Accord d’entreprise ou inter-entreprises ou à défaut par accord de branche ;
  • En l’absence d’accord, par décision unilatérale, après consultation du CSE s’il existe.
Le forfait « mobilités durables » doit bénéficier, selon les mêmes modalités, à l’ensemble des salariés entrant dans son champ d’application.
 
Nous restons à votre disposition si vous désirez des informations complémentaires !
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18/08/2021 : Le point sur le Pass sanitaire

Chères Clientes, Chers Clients,
 
La crise sanitaire et économique de la Covid-19 a engendré de nombreux changements, dont actuellement la mise en place d’un pass sanitaire. Nous vous proposons donc ici un tour d’horizon de ce nouveau dispositif.
 
 

> Pass sanitaire : définition

Le pass sanitaire permet de vérifier le statut vaccinal, le résultat d’un test négatif ou le certificat de rétablissement d’une personne, lui permettant l’accès à un lieu ou événement soumis au pass.
 
A ce jour, ce dispositif s’applique depuis le 9 août 2021 et est valable jusqu’au 15 novembre 2021 pour les secteurs d’activité énumérés plus bas.
Le pass est obligatoire pour les personnes de 12 ans et plus, mais il ne s’appliquerait qu’à compter du 30 septembre 2021 pour les mineurs de plus de 12 ans.
 
Pour rappel, le pass sanitaire peut exister sur support papier ou numérique, et prendre différentes formes, à savoir :
  • Le résultat négatif d’un examen de dépistage RT-PCR ou un test antigénique de moins de 72 heures ;
  • Un schéma vaccinal complet :
    • 7 jours après la 2ème injection pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca) ;
    • 28 jours après l’injection pour les vaccins avec une seule injection (Johnson & Johnson) ;
    • 7 jours après l’injection pour les vaccins chez les personnes ayant eu un antécédent de Covid-19 (une seule injection).
  • Un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination, c’est-à-dire, le résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la Covid-19, datant d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.
 
Lors de la présentation du pass sanitaire « activités », le projet de loi définitivement voté prévoit que seules les forces de l’ordre pourraient exiger une présentation de documents officiels d’identité.
Ainsi, si en raison de votre activité, le pass sanitaire est nécessaire pour accéder à votre établissement ou évènement que vous organisez, vous ne pourrez pas exiger la présentation d’une pièce d’identité en plus du pass.
 
La loi du 5 août condamne l’utilisation frauduleuse du pass (utiliser celui d’un tiers ou en proposer l’utilisation frauduleuse) et punit d’une amende de 135 € forfaitaires et potentiellement jusqu’à 750 € maximum. Si une deuxième infraction est constatée dans un délai de 15 jours, le montant de l’amende monte de 200 € forfaitaires jusqu’à 1 500 €. Si cette violation est constatée plus de 3 fois en 30 jours, la sanction pénale encourue est portée à 6 mois d’emprisonnement et 3 750 € d’amende. A noter que c’est bien le fraudeur qui est responsable et risque des sanctions, et non l’exploitant de l’établissement concerné.
 

> Pass sanitaire : lieux concernés

Le pass sanitaire serait nécessaire pour accéder à certains lieux, établissements, services ou événements où s’exercent :
  • les activités de loisirs ;
  • les activités de restauration commerciale ou de débit de boisson (à l’exception de la restauration collective, de la vente à emporter de plats préparés et de la restauration professionnelle routière et ferroviaire) ;
  • les foires, séminaires et salons professionnels ;
  • les services et établissements de santé, sociaux et médicaux-sociaux accueillant des personnes vulnérables, sauf en cas d’urgence ;
  • les déplacements de longue distance par transports publics interrégionaux, sauf en cas d’urgence ne permettant pas l’obtention d’un pass ;
  • les grands établissements et centres commerciaux de 20 000 m² selon une liste établie par le préfet dans les départements où circule activement le virus.
 
Les personnes qui interviennent dans ces différents lieux, établissements, services ou évènements (travailleurs, salariés, etc.) doivent disposer d’un pass sanitaire à compter du 30 août 2021.
 

> Pass sanitaire : le cas des salariés ne disposant pas d’un pass

Le salarié qui ne disposerait pas d’un pass sanitaire pourrait, en accord avec son employeur, utiliser ses jours de repos conventionnels ou ses congés payés.
 
S’il ne choisit pas d’utiliser ses jours de repos, l’employeur doit lui notifier par tout moyen, le jour même, la suspension de son contrat de travail. Cette suspension s’accompagnerait de l’interruption du versement de sa rémunération. La suspension du contrat prendrait fin dès présentation des justificatifs requis par le salarié.
 
Si la suspension du contrat se prolonge au-delà d’une durée équivalente à 3 jours travaillés, l’employeur convoquerait le salarié à un entretien afin d’examiner avec lui les moyens pour régulariser sa situation, notamment les possibilités d’affectation, le cas échéant temporaire, au sein de l’entreprise sur un autre poste non soumis à cette obligation.
 
Le salarié n’encourt plus le licenciement en cas de défaut de pass sanitaire.
 
Le comité social et économique (CSE) doit être informé et consulté quand l’obligation de recours au pass a des conséquences sur l’organisation générale de l’entreprise. La consultation peut se faire après la mise en place du pass, au plus tard dans un délai d’un mois.
 

> Pass sanitaire : le cas des salariés en contrat à durée déterminée

Lorsque le contrat à durée déterminée d’un salarié est suspendu en application des mesures ci-dessus, le contrat prend fin au terme prévu si ce dernier intervient au cours de la période de suspension et sans être prolongé de la durée de la suspension.
 

> Pass sanitaire : absences autorisées

Les salariés bénéficieront d’une autorisation d’absence pour se rendre aux rendez-vous liés à la vaccination contre le Covid-19, sans que cela entraîne une baisse de leur rémunération et sans perte de congés. L’absence est assimilée à du temps de travail effectif au regard de l’ancienneté.
 
Une autorisation d’absence est également accordée aux stagiaires.
 
Les salariés et les stagiaires peuvent également s’absenter pour accompagner un mineur ou un majeur protégé dont ils ont la charge à un rendez-vous de vaccination.
 

> Pass sanitaire : sanctions

Si, dans le cadre de votre activité, le pass sanitaire est nécessaire pour accéder à votre établissement ou lieu où est organisé un évènement, en l’absence de contrôle, vous risquerez, dans un premier temps une mise en demeure de 24h ouvrées maximum afin de vous conformer aux dites obligations, puis une fermeture administrative pour une durée de 7 jours. Si plus de trois manquements sont constatés dans un délai de 45 jours, vous vous exposez à une peine d’un an de prison et 9 000 € d’amende.
 
 
L’Etat a mis en place un site de questions/réponses qui peut permettre de mieux comprendre l’application de ces nouvelles dispositions : cliquez ici pour le consulter.
 
Vous trouverez également sur ce lien une documentation présentant un schéma utile pour la bonne compréhension des impacts sur les contrats de travail du fait de ces mesures.
 
Nous restons à votre disposition pour tout besoin d’information complémentaire.
 

Cordialement,

L’équipe Augefi

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